Sanctuaire paléolithique

Les gravures ont été repérées le 30 octobre 2019 par Josep Maria Vergès, chercheur à l’Institut catalan de paléoécologie humaine et d’évolution sociale (IPHES).

Le sanctuaire se compose de représentations figuratives d’animaux, principalement des chevaux, des biches et des bœufs, ainsi que de symboles abstraits. En raison du nombre et de la qualité des représentations, il s’agit de l’un des groupes les plus significatifs de ce que l’on appelle la province méditerranéenne paléolithique.

La galerie des gravures ne peut être visitée. Celles-ci ont été réalisées sur des couches de limon sableux très mou, dans une zone d’accès difficile et de dimensions réduites. La fragilité du support fait qu’elles peuvent être endommagées au moindre contact et il est facile que cela arrive si l’on n’est pas très prudent.

Détail de la tête d’une biche qui s’abreuve.

Cet ensemble d’art rupestre, réalisé exclusivement par la technique de la gravure, est composé de plus de 300 motifs, dont des symboles abstraits « signes » et des représentations figuratives d’animaux, principalement des biches, des chevaux et des bœufs. La plupart des représentations peuvent être attribuées, en raison de leur style, au Paléolithique supérieur, plus précisément à la période magdalénienne, il y a environ 15 000 ans, bien que certaines puissent être légèrement plus anciennes, et d’autres qui pourraient être liées au Néolithique et à des étapes plus récentes. Le sanctuaire est constitué de représentations figuratives d’animaux, principalement des chevaux, des biches et des bœufs, ainsi que de symboles abstraits. Réalisé exclusivement par la technique de la gravure, il est composé de plus d’une centaine de motifs.

La châsse est constituée de représentations figuratives d’animaux, principalement des chevaux, des biches et des bœufs, ainsi que de symboles abstraits.

Réalisé exclusivement par la technique de la gravure, il est composé de plus d’une centaine de motifs.

Représentation d’un auroch, ancêtre des bovins actuels.

Figure schématique d’un cerf.

Couple de cervidés en style géométrique.

Ensemble de graphismes abstraits entrelacés.

Il s’agit d’une découverte exceptionnelle, car c’est le premier sanctuaire d’art rupestre pariétal figuratif et abstrait du paléolithique découvert en Catalogne. En raison du nombre et de la qualité des représentations, il s’agit de l’un des ensembles les plus significatifs de ce que l’on appelle la province paléolithique méditerranéenne.

Representació figurativa d’un cavall en moviment.

Les gravures ont été réalisées sur une couche de limon sableux assez mou (inclus dans les conglomérats dans lesquels la grotte s’est formée), dans une zone d’accès difficile et de dimensions réduites. La mauvaise consistance du support fait qu’elles peuvent être endommagées ou même effacées au moindre contact, ce qui, étant donné les dimensions réduites de l’espace où elles se trouvent, peut facilement se produire si l’on n’est pas très attentif. En effet, plusieurs figures sont abîmées et d’autres ont disparu à cause de la circulation des visiteurs qui, ignorant leur existence, ont touché les parois et même, avant la muséification de la grotte, les ont remplies de graffitis.

Depuis début 2020, une équipe de techniciens spécialisés du département de la culture de la Generalitat de Catalunya et de chercheurs de l’IPHES, avec le soutien de la mairie d’Espluga de Francolí, est chargée de documenter ce sanctuaire à l’aide de la technologie 3D, afin de générer un nouveau discours muséographique autour de cette découverte.

Les travaux archéologiques et de recherche dans la grotte de Font Major sont inclus dans le projet archéologique quadriennal du département de la culture  » Évolution paléoenvironnementale et peuplement préhistorique dans les bassins des rivières Francolí, Gaià, Siurana et des ruisseaux du Camp de Tarragone « , dirigé par l’IPHES.

Il s’agit du premier sanctuaire d’art rupestre pariétal figuratif et abstrait du Paléolithique découvert en Catalogne.

Plusieurs figures sont abîmées, d’autres ont disparu à cause de la circulation des visiteurs qui, ignorant son existence, touchaient les parois et, avant même la muséification de la grotte, les remplissaient de graffitis.

Recherche de gravures dans les Gatoneres del Palletes.

Processus de documentation de la galerie de gravures par scanner laser 3D, pour obtenir un modèle tridimensionnel de la cavité.

Représentation de deux quadrupèdes superposés, partiellement disparus. Les têtes ont été effacées par le contact des mains des visiteurs avec le mur et par des graffitis, tandis que la partie arrière est affectée par des phénomènes naturels de désintégration de la roche.